Hamidou Laanigri

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Hamidou Laanigri
Fonctions
Directeur de la DGSN
-
Hafid Benhachem (d)
Directeur de la Direction nationale de la surveillance du territoire
-
Biographie
Naissance
Décès
Nom dans la langue maternelle
حميدو لعنيكريVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Autres informations
Arme
Grade militaire
Conflit
Distinction

Hamidou Laanigri, né en 1939 à Meknès et mort le à Rabat, est un général marocain, chef du service de renseignement du ministère marocain de l'Intérieur.

Laanigri a souvent été accusé d'actes de torture en relation avec la détention de militants islamistes après les attentats de Casablanca en 2003 et en relation avec le centre d'interrogatoire secret de Temara[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse et études[modifier | modifier le code]

Hamidou Laanigri est né à Meknès au Maroc en 1939[2],[1]. En 1956, il commence sa carrière militaire en tant que caporal auprès du général Driss Benomar, également originaire de Meknès. Le général Benomar envoi Laanigri d'abord à l'école militaire d'Ahermoumou puis à l'école des officiers de Dar al-Bayda (Académie des officiers de Meknès), où il obtient le grade de sous-lieutenant[2],[1].

En 1960, il est déployé à Zag puis quelques mois à Agadir. En 1962, il rejoint un an plus tard la Gendarmerie royale marocaine[2] et est affecté à Tanger puis à Kénitra[1].

Carrière en gendarmerie[modifier | modifier le code]

En 1977, alors qu'il est colonel à la gendarmerie, il dirige l'unité militaire déployée au Zaïre pour aider Mobutu à réprimer la première rébellion du Shaba[1].

En 1979, il est envoyé aux Émirats arabes unis en tant qu'instructeur de sécurité. Il ne rentre au Maroc qu'en 1989[1].

Sous Mohammed VI[modifier | modifier le code]

En septembre 1999, il est promu par Mohammed VI à la tête de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST) en remplacement de Driss Basri. Il est recommandé pour ce poste par le général Kadiri[1].

En septembre 2006, il quitte la DGST et est nommé Inspecteur général des forces auxiliaires. Fin 2012, une rumeur dit qu'il a pris sa retraite[3], mais en janvier 2014, il est signalé comme chef de l'unité paramilitaire[4].

Laanigri est l'instigateur des Groupes urbains de sécurité, qui ont été dissous après son départ de la direction de la police[5].

En septembre 2011, Laanigri survit à un accident de la route[6].

Mort[modifier | modifier le code]

Hamidou Laanigri meurt le à l'âge de 84 ans[7],[8],[9].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f et g « Laânigri. Un destin marocain (Son ascension, sa chute…) », Telquel,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le ).
  2. a b et c Mahjoub Tobji, Les Officiers de Sa Majesté : les Dérives des généraux marocains, 1956-2006, Fayard, (ISBN 978-2-213-64072-3).
  3. « Laanigri et 10 autres généraux seraient partis à la retraite », LeMag,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. « Maroc : Un colonel des Forces auxiliaires refuse de serrer la main de la première femme wali », Yabiladi,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. « Secrets d'État », Jeune Afrique,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. « Hamidou Laanigri victime d'un grave accident », Lakome.com,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  7. (ar) « الجنرال لعنيكري في ذمة الله عن 84 عاماً », Hespress - هسبريس جريدة إلكترونية مغربية,‎ (consulté le ).
  8. (ar) « وفاة الجنرال حميدو لعنيكري اليوم بالرباط - هبة بريس », ar.hibapress.com,‎ (consulté le ).
  9. « Décès à Rabat du général Hamidou Laanigri, ancien chef de la DST », Le 360 Français (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]